Bulletin n°2 : mars attaque
- Stella
- 1 mars 2020
- 3 min de lecture
Le principe des bulletins, c'est, chaque dimanche en fin d'après-midi, de vous proposer quelques mots à penser, à découvrir, à oser, à apprécier, à oublier, à apprendre, pour la semaine à venir. Nous composons les bulletins au gré de nos envies, de nos émotions, de nos connaissances. Vous y trouverez de petites choses que nous souhaitons partager.
Une exposition
Christian Boltanski : Faire son Temps Bientôt finie, mais super intéressante alors hop hop hop ! Une réflexion personnelle de l'auteur sur le temps qui s'écoule, le temps de la vie et le temps de la mort. Note : prenez les guides papiers / leaflets c'est vraiment important, et faites des pauses, ça peut être fatiguant ! Jusqu'au 16 mars au Centre Georges Pompidou
Un poème
Élegie écrite dans un cimetière de campagne - Elegy written in a Country Churchyard, Thomas Gray Parmi les plus célèbres des poèmes britanniques Un très bon entraînement pour ne pas oublier son anglais, surtout si vous voulez que personne ne vous comprenne parce que bon, plus personne ne parle ni comme Thomas Gray ni en vers. Pas nécessairement le plus simple à comprendre, mais à mon sens une fois l'effort fait c'est un véritable joyau, vraiment, je frémis à sa lecture. Rythme de base très fréquemment utilisé, chez Shakespeare par exemple, en décasyllabes - pentamètres iambiques pour être précise - et une musicalité proprement anglaise, le paysage dépeint est empreint de mélancolie et de légèreté et c'est incroyablement miam-miam Je vous fais don des quatre premiers vers pour vous convaincre.
The curfew tolls the knell of parting day, The lowing herd wind slowly o'er the lea, The ploughman homeward plods his weary way, And leaves the world to darkness and to me. (Traduction de moi, très approximative) La cloche du couvre-feu sonne le glas du jour partant Le troupeau mugissant lentement serpente à travers le pré Le paysan rentre chez lui épuisé Et laissant le monde à l'obscurité, me le laisse aussi.
N.B : le derniers vers est absolument impossible à traduire, que ce soit en terme de respect du sens ou de respect des pieds, il est extrêmement complexe de retranscrire la poésie qui en émane...
Une expression (?)
Récemment dans un de mes fameux moments de grande productivité, alors que je me prélassais sur mon canapé en regardant des vidéos sur l'arthroscopie des ménisques du genou comme à mon habitude, je suis tombée sur cette vidéo : "Vivre en Tiny House : on fait le bilan 1 an après !" (J'adore les tiny houses)
À un moment, le mec explique que vivre dans un espace restreint en autogestion lui a fait prendre conscience de la "honte du déchet".Ce n'est pas tant l'expression que la dimension de son expérience qui m'a frappée. Un questionnent à intégrer dans nos vies citadines !
Une info
Hier, c'était le 29 février ! En plus d'être un jour intercalaire, vous serez heureux.ses d'apprendre qu'il s'agit de la JIMR, la Journée Internationale des Maladies Rares. À cette occasion des actions sont mises en œuvres et des conférences organisées ! On qualifie une maladie de rare quand sa fréquence d'apparition est inférieure à 1 sur 2000 pour une population donnée, soit une maladie qui toucherait au maximum 33 500 personnes en France. Les maladies rares comprennent par exemple la mucoviscidose ou l'albinisme. Elles sont aussi appelées maladies orphelines, en partie parce que les industriels du pharmaceutique sont peu impliqués dans la réalisation de médicaments contre celles-ci puisque que bon, les Dolipranes ça aide plus de monde, c'est plus facile à faire et ça rapporte vachement plus. Du coup, ces maladies n'ont pas de "parents" dans l'industrie du médicament.
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