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Octobre musical

  • Nathan
  • 31 oct. 2016
  • 2 min de lecture

Octobre musical

Si l’année 2016 a vu la disparition de grands noms de la musique, ce mois d’octobre a prouvé que ceux qui restent sont encore bien présents.

En effet, octobre marqué le retour à l’action de plusieurs grands de la musique, avec en point culminant le festival Desert Trip Indio, qui a réuni Paul McCartney, les Who, les Stones, Neil Young, Roger Waters et Bob Dylan en plein désert Californien, devant un public de baby-boomers fortunés souhaitant s’offrir un retour dans les sixties.

Pendant deux week-ends (les 7,8,9 et 14,15,16 octobre), les artistes se sont succédés sur scène, deux par soir.

Malgré des couples sur le papier les couples très alléchants (Dylan/Stones, McCartney/Neil Young et The Who/Roger Waters), les performances furent mitigées.

Si l’on a vu un Paul McCartney égal à lui-même, des Stones et des Who plutôt en forme, notons les concerts moyens donnés par Bob Dylan.

La palme de la meilleure performance revient à Neil Young, qui, accompagné d’un groupe de jeunes musiciens, a électrisé la foule, et a offert un « A day in the life » (magnifique chanson des Beatles) mémorable en duo avec McCartney.

Autre fait marquant, Roger Waters a profité de son passage sur scène pour clamer son anti-Trumpisme.

Le festival constitue une belle occasion pour les nouvelles générations de découvrir les idoles de leurs parents.

Pourtant, à 1000$ le pass de 3 jours, le public, constitué principalement de baby-boomers, n’offrait pas vraiment l’ambiance de Woodstock…

Toutefois, sans se montrer autant sur le devant de la scène, certains artistes vieillissants se servent de leur expérience pour créer des œuvres à la portée philosophique et littéraire forte.

Une attitude récompensée par l’attribution -discutée- du prix Nobel de la littérature à Bob Dylan, qui récompense symboliquement cette génération en l’ancrant dans l’histoire.

Plus personnel, notons la sortie du nouvel album de l’infatigable poète canadien Leonard Cohen.

À 82 ans et malgré une voix plus basse et faible que jamais, l'auteur de "Hallelujah" revient avec un nouvel opus pour le moins… sombre.

En effet l’album, justement intitulé « You Want It Darker », est the profondément marqué par la mort.

Dans le refrain de la chanson titre, Cohen affirme « I’m ready my Lord »….

Tout l'album est très marqué par le décès en juillet dernier de sa muse Marianne Ihlen, qui lui inspira notamment ses titres « So Long Marianne » et « Bird on the Wire », et pourrait également être le chant du cygne d’un Leonard Cohen vieillissant, répétant être « prêt » à mourir.

Cet album pourrait être une sorte d’album testament, l’œuvre ultime qui boucle la boucle de la carrière de Leonard Cohen, à la manière du « Blackstar » de David Bowie, sorti deux jours avant la mort de ce dernier.

Dans cet album, Cohen choisit un accompagnement musical simplissime et assez minimaliste pour laisser éclater la poésie de ses textes, plus troublants et mystiques que jamais.

Un album à ne pas manquer !

Nathan

 
 
 

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