Les groupes de l'Euro (2/6): Groupe B, Three Lions et trois prétendants

Dans le groupe B de cet Euro 2016, le spectacle sera de toute manière plus gai sur la pelouse qu'en dehors, où cette poule a déjà attiré une sombre lumière sur elle via les graves incidents provoqués depuis deux jours par les supporters Russes et surtout Anglais à Marseille, où se rencontreront ces deux équipes ce soir (21h, à suivre sur BeIn Sports ou M6). Avant cela, Pays de Galles et Slovaquie en auront décousu (match qui se joue en ce moment même, à la télé c'est uniquement sur BeIn que ça se passe !) dans un match pour lequel on peut ressortir la fameuse formule: "malheur au vaincu !". Kamil, le journaliste en herbe qui devait se charger de cet article -mais à été pris par ses révisions, dur dur la vie de lycéen (voir à ce propos l'article de Pierre, Euro, Oraux, Dodo) prédisait une large domination de l'Angleterre, qu'il supporte -ceci explique aussi cela- sur cette poule effectivement apparemment assez faible. Bien sûr, le Three Lions est largement favori et sa prometteuse et emballante nouvelle génération (Harry Kane, Dele Alli, Raheem Sterling, Eric Dier...) encadrée par des vieux de la vieille (Wayne Rooney, Gary Cahill, Joe Hart...) peut viser haut, très haut dans un Euro dont elle a survolé les qualifications (que des victoires) et battu de nombreux autres favoris en amical (la France notamment, dans un match qui n'en était pas un, quatre jours après le 13 novembre). Mais une poule n'est jamais pliée d'avance, surtout pas pour l'Angleterre, éternelle magnifique loser dans les grandes compétitions, dans lesquelles elle brille par son panache et ses grands matchs...souvent perdus.

Nos amis les Rosbif.

La Russie, la Slovaquie et le Pays de Galles sont donc trois éventuels trouble-fêtes même si ces trois équipes techniquement assez limitées se disputeront vraisemblablement la deuxième voire la troisième place, possiblement qualificative (les quatre meilleurs troisièmes de groupe verront ainsi les huitièmes de finale). La première citée est sur le papier la mieux armée, forte d'une meilleure expérience continentale (demi-finaliste à l'Euro 2008) et d'un groupe plus solide et a priori plus fort. Mais ces dernières semaines ont été dures pour les Russes, privés de quatre joueurs majeurs, blessés. On est donc un peu dans l'inconnu concernant cette équipe, qui dispose quand même historiquement d'un très fort potentiel offensif.

Voici les 11 types que soutient Poutine. Ce n'est pas franchement le cas de la Solvaquie. Du Mondial 2010 (où elle avait battu l'Algérie), on garde le souvenir d'une équipe chiante, mais alors chiante, à (voir) jouer. Un bloc équipe typique de nombreuses équipes européennes, à l'image de la Roumanie (on en a fait l'expérience -un peu amère- hier). Forte d'un étonnant parcours en qualifs, la Slovaquie a tout de l'équipe bien relou à battre, mais in demande à voir si elle se retrouve menée tôt dans un match.

La Slovaquie.

C'est justement le cas dans la rencontre qui l'oppose actuellement au Pays de Galles, sur un but de...Gareth Bale, quelle surprise! Les Gallois, en constant progrès depuis des années, attendent énormément de la star du Real, encore plus fantastique avec sa sélection, qu'il porte à bout de bras (c'est bien simple, il peut y jouer latéral, ailier ou comme aujourd'hui avant-centre et on ne serait pas surpris qu'il arrête un penalty si l'occasion se présente :-p) qu'il ne sait l'être en club (notamment en finale de la Ligue des Champions).

Irréductibles Gallois.

M'sieur Bale.

L'ensemble donne une poule probablement plus intéressante pour son suspens et ses matchs crispés, crispants, intenses (coucou, Pays de Galles-Angleterre) que pour le niveau de jeu et le football total (un peu comme le match d'hier soir, au fond). Allez, on va quand même se risquer à des pronos: -Angleterre -Pays de Galles -Russie -Slovaquie

Jude

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