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Roland-Garros: La pluie s'arrête, Gasquet aussi

  • Jude
  • 1 juin 2016
  • 3 min de lecture

Alleluia! On en serait presque étonnés, pour ne pas dire émus: il y a enfin eu une journée de jeu complète à Roland-Garros!

Une petite bouffée d'air frais pour la direction du tournoi, qui en était arrivé escroquer les spectateurs hier mais ne peut pas trouver si basse combine tous les jours...Enfin, ne nous enflammons pas, le mauvais temps est annoncé de retour dès demain...

En attendant, on donc eu de nombreux matchs pour un deuxième mercredi, histoire de rattraper partiellement le gros retard pris à cause des intempéries.

On l'attendait depuis, trois jours, le choc Gasquet-Murray a enfin eu lieu et a tenu toutes ses promesses, voire plus, pendant deux sets palpitants qualifiés par L'Equipe de "meilleurs sets du tournoi", en tout cas.

Deux sets durant lesquels "Richie" a tenu la dragée très haute au numéro deux mondial et a enflammé le Chatrier: mené 5-2 dans les deux sets, il est à chaque fois revenu à hauteur mais si la conclusion de la première manche lui a souri (7-5), il n'en est pas allé de même pour la seconde, où il a perdu un tie-break dans lequel il menait pourtant 3-1. Le tournant décisif.

Car ensuite, l'Écossais a déroulé, face à un Gasquet (déjà) à bout physiquement, terrassé par l'énorme combat athlétique que lui a d'emblée imposé Murray, qui n'a cessé de le faire courir. Les deux dernières manches ont filé en un éclair (6-0; 6-2) et les derniers espoirs bleus de ce RG avec...

Murray monte en puissance et retrouvera en demies un joueur dans le même cas, Stan Wawrinka, facile vainqueur du très surprenant Albert Ramos, pour le premier véritable choc au sommet de ce Roland, qui promet énormément!

Mais tout le monde ne jouait pas pour une place en demies (merci la météo, encore une fois) et les joueurs cités plus haut ont dû attendre pour débuter leurs matchs la fin des huitièmes de finale, qui ont souri à Novak Djokovic (qui a fini le travail bien commencé sous la pluie face à Bautista Agut, laissant quand même un set et de l'énergie au passage), Tomas Berdych (étonnamment facile vainquer d'un Ferrer pas à son niveau, le grand et puissant Tchèque, un peu moins bon depuis un an mais de nouveau en verve ici, se dresse sur la route du number one), David Goffin et Dominic Thiem (respectivement vainqueurs du fantasque et inconstant Gulbis et du solide et malin Granollers, ces deux jeunes et enthousiasmants joueurs s'affronteront dans un alléchant duel de petits gabarits très classes dont le vainqueur sera quoiqu'il arrive une -grosse- surprise en demies).

Chez ces dames, les surprises, il n'y a que ça ou presque!

On avait vu les têtes d'affiches tomber les unes après les autres, on avait vu deux non-têtes de série en quarts, on en a vu deux autres atteindre ce stade aujourd'hui, pour établir le record en la matière depuis 1988!

Enfin le chiffre est un peu tronqué puisque d'eux d'entre elles ne sont déjà plus dans le tableau: Rogers et Pironkova ont ainsi été éliminées en fin d'après-midi, respectivement par la jeune Muguruza et l'expérimentée Stosur, qui s'affronteront dans un duel générationnel de deux grandes "cogneuses".

En revanche, Bertens et Putintseva se sont offert le scalp de têtes de série qu'on voyait bien aller loin, Keys et Suarez Navarro, et s'offrent le droit d'affronter Bacsinszky (tombeuse de Venus) et Serena (très très facile vainqueur de Svitolina, la "Reine impressionne).

Cependant, on regrette la défaite de la paire française Herbert-Mahut face aux espagnols Lopez-Lopez à la suite d'un match compliqué, en deux sets (7-6 6-1) étalé sur deux jours à cause de la pluie. Après que Mahut ait fait une double faute sur balle de set au tie-break Herbert a aussi récidivé sur balle de match... Mahut peut encore espérer devenir numéro 1 mondial de double masculin à la fin de Roland Garros, mais seulement si les frères Bryan et la paire Melo-Dodig échouent.

Par contre Mladenovic associée à Herbert en double mixte et à Garcia en double féminin accède dans les deux catégories aux demi-finales !

À ce stade de la compétition c'est évident: tous les matchs sont à suivre, dans la mesure du possible bien sûr ;-)

Allez, un petit effort: oui cette édition 2016 aura été pénible sous biiien des aspects mais le meilleur arrive, c'est enfin vraiment excitant et même si vous êtes déçu de la sortie de route de Gasquet (pas vraiment notre cas, encore une fois), accrochez-vous parce que, si le ciel est clément, ça pourrait -enfin!- dépoter!

Jude

 
 
 

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