Juin cinématographique
- Louise, Léo-Paul
- 1 juin 2016
- 3 min de lecture

Mercredi 1er juin : Alice, De l'Autre Côté du Miroir de James Bobbin : La suite de l'adaptation de Lewis Carol pour Disney, de Tim Burton. Le casting est de retour, l'histoire est encore plus centrée sur le chapelier que la dernière fois... On avait été largement déçu par le premier, cependant certains seraient tentés de donner une chance à ce film qui, malgré un visuel toujours assez kitsch, semble plus réussi et moins laid que le premier volet de Burton. Pas forcément un mauvais film, mais sans doute oubliable. Ils Sont Partout de Yvan Attal : Une comédie sous forme de film à sketchs sur la judéité, un casting 5 étoiles attrayant, ce film s'annonce assez drôle, en plus d'une thématique intéressante. Apprentice de Boo Junfeng : Un film singapourien ! Le long-métrage a été présenté et salué pour sa mise en scène dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes 2016. A voir ? A War de Tobias Lindholm : Le cinéma danois présente des œuvres intéressantes, assez éloignées des standards hollywoodiens et souvent engagées. La mise en scène du cinéma scandinave est réputée pour son détachement et sa froideur, ce qui pourrait être intéressant pour A War puisque l'on suit un soldat affecté en Afghanistan tandis que sa femme élève seule leurs 3 enfants. Mercredi 8 juin : The Neon Demon de Nicolas Winding-Refn : Le nouveau film du réalisateur du très apprécié Drive ou plus controversé Only god forgives, emballe la critique et semble rejoindre la même veine violente, dérangeante mais magnifique. Le casting est prometteur, cependant il reste à voir maintenant si le scénario ne sera pas juste basé sur une rivalité féminine (en effet on suit l'ascension d'une jeune mannequin à New York parmi ses rivales)... La nouvelle vie de Paul Sneijder de Thomas Vincent : Une énième comédie sur la crise de la quarantaine/cinquantaine et la reconversion professionnelle, présentant un Thierry Lhermitte affligeant et usé. Le personnage vu et revu promène des chiens pour échapper à sa femme et devenir « libre », de quoi faire rêver... American Hero de Nick Love : Figure du anti-héro poussée à l'extrême, Melvin a trente ans et vit chez sa mère entre drogues, femmes et fêtes. Jusqu'au jour où il décide de se reprendre en main pour voir son fils que la justice lui empêche d'approcher. Cette « rédemption » nécessite l'utilisation des pouvoirs surnaturels de Melvin pour combattre le crime autour de lui. Un scénario vu de (trop) nombreuses fois, peut-être celle-ci sera le signe d'un renouvellement du genre. Mercredi 15 juin : The Witch de Robert Eggers : Un film d'épouvante prometteur, particulièrement dans le climat actuel où la scène d'horreur est massacrée par des films sans épaisseur, basés sur des Jumpscares et autres clichés. The Witch pourrait alors rejoindre la prise de risque très appréciée qu'a été It Follows il y a plus d'un an. L'idéal de Frédéric Beigbeder : L'ancien concepteur-rédacteur de l'émission « 99 francs » vit maintenant à Moscou dans les bras de jeunes mannequins russes et se prélasse à bords de yachts, jusqu'au jour où L'idéal, la plus grande marque de cosmétique au monde, le contacte alors que l'entreprise est en plein scandale médiatique. Le publicitaire doit maintenant trouver une nouvelle égérie pour l'entreprise et est accompagné de Valentine Winfeld, directrice visuelle sèche et autoritaire. Gaspard Proust nous avait fait rire aux larmes dans l'Amour dure trois ans, on espère donc beaucoup de l'acteur pour sauver ce film au scénario sans grand intérêt. La loi de la jungle de Antonin Peretjako : Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour contrôler le chantier de la première piste de ski "indoors" d'Amazonie, visant à relancer le tourisme guyanais. De mésaventures en mésaventures Marc se retrouve enchaîné à une acolyte au caractère bien trempé. Vincent Macaigne et Vimala Pons feront sans doutes briller les yeux de la rédaction dans cette comédie loufoque et culottée. Mercredi 22 juin : Le Monde de Dory de Andrew Stanton: La suite d'un chef-d’œuvre du studio Pixar à qui l'on pourrait reprocher la redite. Toutefois se centrer sur le personnage attachant et catastrophique de Dory apportera une fraîcheur bienvenue à la franchise. Ce dessin animé est d'ailleurs très attendu par de nombreuses générations, ce qui en fait déjà un probable succès commercial. Conjuring 2 : Le Cas Enfield de James Wan : La suite de l'assez bon Conjuring, toujours avec l'excellent James Wann à la réalisation promet beaucoup aux fans de la série. Pourquoi pas, si le film est aussi bien réalisé que le premier. Espérons toutefois qu'il ose aller un peu plus loin dans l'épouvante ! Louise et Léo-Paul
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