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Mars cinématographique

  • Louise et Jules
  • 15 mars 2016
  • 5 min de lecture

Avec un retard très malheureux, voici notre mois de Mars cinématographique! Mais rien n’est perdu: tous les films sont encore au cinéma: courez dans les salles obscures!

2 mars :

Fatima de Philippe Faucon: re-sortie en salle pour ce bijoux primé Meilleur Film aux césars 2016. Nous avions d’ailleurs publié un article dessus!

Saint amour de Benoît Delépine et Gustave Kervern, road trip qui sent la poésie de cul de bouteilles et les sentiments bruts pour ces deux agriculteurs (Depardieu le père et Poelvoorde le fils) qui partent sur les routes de France afin de se réconcilier.

Éperdument de Pierre Godeau. Inspiré du livre de Florent Gobçalves, ce film livre sans concession l’histoire d’amour tragique et impossible d’un gardien de prison et d’une détenue. Le film est d’autant plus polémique puisqu’il met en scène celle qui a servi d’appât dans l’affaire Ilan Halimi.

Belgica de Felix Van Groeningen. Après le glorieux Alabama Monroe on avait de grandes attentes pour le cinéaste, et voilà qu’il nous propose un morceau de Flandres, une sorte de documentaire, un peu énervé, un peu déglingué, mettant en scène deux frères à la tête d’un bar devenu nouvelle icône de la ville, mais qui ne vivent pas le succès de manière équivoque…

Room de Lenny Abrahamson. On parle de ce film principalement pour la performance hors normes de Brie Larson, récompensée aux Oscars 2016, et pour son caractère oppressant et anxiogène. Histoire d’une prison physique (séquestration d’une mère et son fils dans une pièce unique) et psychologique puisqu’en adoptant le point de vue de l’enfant et en assumant pleinement son côté thriller, le film capture ses personnages dans une « fausse » libération vécue comme un nouvel emprisonnement par le petit garçon.

9 mars:

The assassin d’Hou Hsiao Hsien, prix de la Mise en scène à Cannes en 2015, ce film d’action Taïwanais semble déjà rivaliser avec les chefs-d’œuvres de Kurosawa, Ang Lee et autres génies. Les arts martiaux sont ici mis à l’honneur à travers le personnage principal féminin interprété par l’incroyable Shu Qi.

Divergente 3: Au-delà du mur de Robert Schwenke qui se présente comme le digne successeur des volets 1 et 2. Si le premier opus avait déçu de très nombreux fan, le second en revanche sauvait la saga en s’illustrant dans une histoire bien travaillée et surprenante de fluidité. Nous verrons alors si ce film ne fait pas les mêmes erreurs que Hunger Games qui avait négligé ses deux dernières sorties.

Des nouvelles de la planète Mars de Dominik Moll, duo burlesque (Vincent Macaigne et François Damiens) d’un ingénieur et son collègue dépressif qui va chambouler le quotidien familial et bien rangé d’un François Damiens affolant de normalité. Histoire de transmission, d’engagement, de dépression aussi… Dominik Moll revient avec une comédie sociale à la limite de l’onirisme comique.

16 mars :

Midnight Special de Jeff Nichols, thriller fantastique et palpitant par le jeune et talentueux réalisateur du sublime Mud, le film débute comme un polar et se transforme rapidement en course-poursuite inquiétante entre un petit garçon mutique aux yeux lasers et son père kidnappeur de fortune. Le nouveau film de Jeff Nicols promet une SF décalée et vintage rythmée par une mise en scène si caractéristique du réalisateur, au plus près des corps.

Les ogres de Lea Fehner. Une troupe d’artistes itinérants, un rythme endiablé, des acteurs sans répit, tout cela saupoudré de folie et du génie de la talentueuse réalisatrice repérée avec le très bon Qu’un seul tienne et les autres suivront. Elle livre ici une fable un peu autobiographique sur la solidarité, les problèmes et la vie d’une troupe de saltimbanque sur les routes de France.

10 coverfield Lane de Dan Trachtenberg. Une histoire originale semblant se dérouler dans une époque post-apocalyptique qui promet de tenir le spectateur en haleine grâce à un suspens un peu trop déjà-vue. La petite touche J.J. Abrahams devrait apporter ce petit côté science-fiction que l’on aime et rendre le tout très dynamique.

A perfect day de Fernando Leon de Aranoa, comédie cynique sur l’humanitaire d’aujourd’hui. Le réalisateur place un casting ahurissant dans une satire surréaliste de la guerre des Balkans et prend le parti d’une comédie aux accents graves et plus profonds qui met en place une situation burlesque au propos beaucoup moins léger.

23 mars :

Keeper de Guillaume Senez est peut-être enfin le regard sensible et inspiré sur l’adolescence, et tout ce que ça sous-entend, que l’on attendait. Scénario assez basique d’un couple de 15 ans qui vivent les premières fois ensembles, mais la fille tombe enceinte. Jusque là rien de nouveau, mais le réalisateur semble assez délicatement éviter le « reportage télé » pour nous promettre un film simple et émouvant sur un petit bout de vie.

In jackson heights de Frederick Wiseman: documentariste de génie Wiseman s’attaque ici à un quartier du Queens New-Yorkais où le monde entier semble s’être rassemblé pour lutter contre la hausse du niveau de vie qui pousse les habitants de la grosse pomme à se réfugier en périphérie : un récit de résistant beau, dramatique et passionnant.

Rosalie blum de Julien Rappeneau est la douce fable mélancolique qui fait sourire et pince le cœur, peut-être un mélo attendrissant mais surtout un scénario gentiment farfelu qui transforme le quotidien morne de deux personnages, Vincent et Rosalie, dans un feel good movie à l’aura délicieusement sucrée.

30 mars :

Kung-fu panda 3 de Jennifer Yuh et Allessandro Carloni, un énième opus de la franchise sur l’histoire de ce Po le panda devenu maître de kung-fu qui se révèle toutefois d’une grande délicatesse et d’une très belle animation.

Quand on a 17 ans de André Téchiné : d’un réalisme brut sur un amour adolescent dans la rage de ne pas exprimer des sentiments enfouis. Le duo amoureux masculin brille et déjoue le pathos d’une histoire déjà écrite, la plume de la grande Céline Sciamma a probablement permis le souffle de jeunesse et la pointe d’émotions triviales qui soufflent sur le film un renouveau bienvenu.

Five de Igor Gotesman. Un quintet de potes découvrent les joies de la collocations et les déboires rocambolesques des comédies . Toutefois le casting survolté transforme le simple potache de cette comédie en petit bijoux d’humour où on retrouve les inspirations assumée à Jude Appatow et autres séries à la Friends.

Batman v Superman : L’Aube de la Justice de Zack Snyder, la nouvelle production DC censée concurrencer Captain america : Civil war de Marvel. Cependant, le réalisateur ne nous promets rien de très flatteur, traçant un trait sur la trilogie Nolan et nous livrant un Batman beaucoup plus classique et vide que celui auquel le réalisateur de The Dark Night nous avait habitué.

Louise & Jules

 
 
 

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