Novembre littéraire

Vendredi 13, jour de la gentillesse, j’avais décidé vers 21h de faire plaisir à mon rédacteur en chef et d’écrire (enfin !) cet article. Mais quand j’ai ouvert mon ordi et appris les évènements, je n’ai pas pu continuer. Voici donc, avec un peu de retard, les ouvrages qu’on préfère parmi les sélections des prix littéraires de novembre, ou du moins ce qu’il en reste ! Cette liste n’est pas très longue (promis on se rattrapera) mais entre les cafés en terrasse et les concerts de rock, vous n’aurez le temps de lire que ça, si si, on vous assure !

Prix de la littérature dramatique : Sauver la peau : polyphonie de David Leon. Ce livre s’ouvre sur la lettre de démission d’un éducateur spécialisé dans l’accompagnement éducatif d’enfants psychiquement fragilisés et pose finalement la question du rapport subtil entre vie intime et espace professionnel. Des prises de paroles multiples, fortes et brutales qui parlent également de l’importance de la littérature face à nos engagements. Un texte également adapté au théâtre par Hélène Soulié et Manuel Vallade. (12€ chez Espaces 34)

Pépite BD/Manga par le Salon du Livre Jeunesse de Montreuil : Alcibiade de Rémi Farnos. Nous suivons donc le voyage initiatique d’un petit garçon qui part à la recherche de son destin, par delà les montagnes et sur le dos d’un condor. Un album jeunesse qui donne avant tout à penser, une mise en page hors du commun, des dessins qui font rêver, voici l’histoire d’Alcibiade. (10€ chez La Joie de Lire)

Prix Goncourt des lycéens : Titus n’aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulai. Titus et Bérénice sont deux amants actuels. Ils se quittent un jour dans un café, et Bérénice folle de chagrin, se plonge dans Racine pour comprendre la célèbre histoire qui porte leur nom. Une histoire d’amour revisitée, entremêlée à la vie du dramaturge, et écrite avec une sensibilité profonde. (17,90€ chez P.O.L)

On espère qu’ils seront choisis, en attendant, bonne lecture, et n’oubliez pas, on continue de vire !!!

Angèle

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