Stars Wars VII : la force se réveille

Quelle meilleure semaine que celle de l'arrivée de Marty Mcfly dans le futur et de la sortie en salle du film Seul Sur Mars, pour aborder ce sujet brûlant qu'est le tant attendu Star Wars VII. A deux mois de sa sortie en France (prévue pour le 18 décembre de cette année), le film s’annonce déjà comme un des plus grands succès au box-office de l'histoire. Voilà maintenant plusieurs mois que le public salive devant les quelques images et autres mini-trailers de 15 secondes dévoilés par les studios. Un petit tour de table des différentes attentes et aspects de ce septième opus de la saga de science-fiction la plus appréciée de tous les temps s'impose donc.

En effet, dès l'annonce de la sortie d'un septième Star Wars par Disney en 2012, le film a été victime de toutes les rumeurs. Ce n'est donc pas Steven Spielberg, Guillermo Del Toro, Christopher Nolan, Joss Whedon ou encore James Cameron qui sera à la réalisation, mais bien J.J. Abrams. Fait étonnant, ce dernier a d'abord refusé, préférant « faire partie du public » et rester loyal à Star Trek.

Avec Abrams aux commandes, que peut-on en attendre ? Pouvant paraître en premier lieu comme un choix par défaut, il se trouve être en réalité un choix logique : la réputation du bonhomme n’est plus à faire, on a pu le retrouver notamment à la réalisation de la série Alias, ou encore de celles de plusieurs blockbusters biens Hollywoodiens tels que Mission Impossible 3 (2006) ou Super 8 (2011). Mais là où le cinéaste marque des points, c'est par sa capaciter à filmer l'Espace et diffé​rents vaisseaux spatiaux, comme il a pu le montrer en réalisant les derniers Star Trek. J.J. Abrams est donc un bon point selon moi pour réaliser ce "Star Wars 7.0".

Quant aux acteurs, des noms ont aussi fusé durant la période de pré-production, comme ceux de Ryan Gosling ou Zac Effron. Finalement, le casting satisfait les fans éternels de la saga originale en leur proposant le retour à l’écran d'Harrison Ford mais aussi de Mark Hamill et Carrie Fischer, tout deux n'ayant jamais réussi à se défaire de leur image de Luke et Leila. Mais la jeunesse est aussi de rigueur dans cet opus, les premiers rôles étant attribués à John Boyega interprétant Finn, un jeune stormtrooper en fuite, et à Daisy Ridley interprétant Rey : les deux acteurs ayant à peine 23 ans.

Est-ce un bon ou un mauvais point ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais il y a là une volonté de dynamiser la production avec des acteurs « neufs », tout en conservant la nostalgie des anciens, s'assurant la sécurité d'acteurs de qualité.

L'histoire se passe 30 ans après la bataille d'Endor, dans une galaxie très instable et toujours sous le joug de l'oppression et de la tyrannie. Le scénario tente donc de s'éloigner quelque peu de l'univers classique de la saga d'origine, pour y développer de nouvelles perspectives. Il s'agit dans cet épisode de ne pas trop s’éloigner du produit d'origine, pour ne pas perdre les spectateurs ou rendre fou le fan du fait d’éventuelles prises de libertés narratives. Mais vient aussi la crainte de tomber dans le fan-service ou de livrer du réchauffé en masse des derniers opus de la saga, objectif qui, vous l'imaginez, paraît complexe vu la période d'attente de 10 ans depuis le précédent épisode et après 6 volets...

J'attends donc pour ma part beaucoup de ce Star Wars VII qui a selon moi toutes les cartes en main pour rendre une copie plus que correcte, comptant beaucoup de points positifs en sa faveur.

Je vous donne donc rendez-vous en salle le 18 décembre prochain pour voir le résultat, et commencer à se pencher sur les suites prévues pour 2017 et 2019.

Benjamin

#Cinéma